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Pascale : transmission inconsciente d’un traumatisme familial

Comment l'exploration du vécu de la famille peut transformer votre vie




Anne est mariée et maman de trois jeunes enfants. Elle contracte la tuberculose et se sait condamnée. Nous sommes au début du 20°siècle. Elle va laisser son mari veuf avec Robert, son fils aîné d’à peine 10 ans et ses deux autres enfants plus jeunes.

Robert vivra la mort de sa mère comme un abandon. Mais en digne fils aîné, il ne pourra jamais laisser éclater totalement son chagrin et prendra en charge la peine de son père et de ses frères.


L'émotion et la blessure sous jacente comme point de départ de recul sur soi

Ce chagrin, ce sentiment d’abandon va se trouver bien enfoui pendant plusieurs générations.

Changement de siècle, de lieu, nous sommes aujourd’hui en 2022 et Pascale se trouve dans mon cabinet. Elle désire travailler sur la notion d’abandon : en effet, elle vient « par hasard » de tomber sur un livre de développement personnel qui parle de ça et se sent, elle ne sait d’ailleurs pas pourquoi, totalement concernée. Elle a ressenti beaucoup d’émotion en lisant les passages du livre qui traitent de ce concept. Pascale m’explique que quand elle s’exprime, elle utilise souvent le mot abandon. Elle peut dire en quittant une pièce, des amies au téléphone ou lorsqu’elle part faire des courses : « je vous abandonne ». Cela pourrait paraître anecdotique si ce n’était pas aussi récurrent. Elle rencontre des difficultés dans sa vie familiale depuis qu’elle est devenue maman pour la troisième fois : sa sœur de 3 ans sa cadette a rompu les relations brutalement, son fils aîné Thomas est lui aussi en rupture avec elle et son mari commence à ressentir des angoisses qui lui occasionnent de fortes somatisations (pathologies le plus souvent infantiles : otites, angines, etc.).


L'analyse de la généalogie pour identifier le processus en cours et non conscient

On avait déjà travaillé sur son arbre familial mais seulement sur la branche paternelle. Aujourd’hui, je lui propose de regarder de plus près la branche maternelle.

Elle me parle de suite de son grand-père Robert (l'enfant du début de notre histoire), avec qui elle a eu des relations très fortes et qui a beaucoup compté pour elle. En parlant, elle se rend compte qu’elle a « oublié » de faire apparaître dans son arbre généalogique la mère biologique de Robert, décédée alors qu'il avait 10 ans, la fameuse Anne du début de mon histoire. Et qu’elle a relié Robert à Suzanne, la seconde épouse de l’arrière grand-père, qui a élevé Robert et ses jeunes frères après le décès de leur mère. Je lui propose de rajouter Anne dans l’arbre et de lui rendre sa juste place : une forte émotion saisit Pascale à ce moment là, et elle comprend qu’elle porte en elle l’histoire et la mémoire de son aïeule décédée trois générations plus tôt dans des conditions dramatiques.


La libération de l'identification au rôle de mère qui limite son expansion

Elle comprend pourquoi elle est souvent bloquée dans ses relations affectives puisqu'elle s'enferme dans un rôle de maman (avec son mari, sa sœur, ses collègues de travail, etc.) ce qui bien souvent exaspère les autres et provoque des disputes et du rejet. Elle a le sentiment de ne jamais en faire assez, a très peur d’être une mauvaise mère (une maman abandonnante).

Je propose à Pascale de descendre avec les chevaux pour déposer dans ce lieu ce rôle endossé depuis toutes ces années et de rendre à Anne ce qui lui appartient. Pascale rentre dans le pré au milieu du troupeau, les chevaux se trouvant à ce moment là, très loin d’elle, tout au fond de leur pâture. Au moment où Pascale fait ce travail de reconnexion avec son ancêtre et lui redonne sa place dans sa famille, les chevaux reviennent au grand galop en hennissant et en s’ébrouant avec force. Nous assistons alors à leur arrivée. Jasmine est en tête (la seule maman du groupe). Nous percevons à ce moment là toute la libération émotionnelle et énergétique de cette famille.


En se libérant, Pascale a aussi libéré son aïeule, sa sœur, ses enfants et son mari. Elle n’est plus obligée de « s' identifier » à son rôle de maman et va pouvoir enfin laisser apparaître tout son potentiel dans sa vie, vivre sa complétude et notamment au travers de sa vie amoureuse et professionnelle.

Si vous souhaitez vivre l'expérience c'est par ici.

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Je m'appelle Brigitte et je suis thérapeute spécialisée en psychosynthèse, psychogénéalogie et analyse transactionnelle. Je pratique aussi la médiation équine comme support de thérapie.

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